Ousmane Dembélé enfin au sommet
- onairadio
- 22 sept.
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La 69ᵉ édition du Ballon d’Or s’est tenue lundi 22 septembre au Théâtre du Châtelet, à Paris. Devant les stars du football mondial, Ousmane Dembélé a été sacré meilleur joueur de l’année, devant Lamine Yamal (FC Barcelone) et Vitinha (PSG). C’est la consécration pour l’international français, longtemps freiné par les blessures, mais auteur d’une saison remarquable.
Dembélé, de l’ombre à la lumière
Après plusieurs années d’irrégularité, Dembélé s’est imposé comme un joueur clé du Paris Saint-Germain et de l’équipe de France. Avec 22 buts et 14 passes décisives toutes compétitions confondues, il a été décisif dans les moments cruciaux de la saison, notamment lors de la campagne victorieuse du PSG en Ligue des champions. Sa technique, sa vitesse et sa capacité à créer des espaces ont souvent fait la différence. Pour beaucoup, ce Ballon d’Or récompense enfin un talent qui n’avait jamais été pleinement reconnu à sa juste valeur.
Bonmatí, impériale chez les femmes
Côté féminin, Aitana Bonmatí (FC Barcelone) remporte son troisième Ballon d’Or consécutif, un exploit rarissime dans l’histoire du football. La milieu espagnole a brillé tant avec son club qu’avec l’équipe nationale, alliant créativité, vision de jeu et régularité exceptionnelle. Sa victoire symbolise la montée en puissance du football féminin et l’émergence de figures internationales incontournables.
Les autres récompenses
Trophée Kopa (jeunes) : Lamine Yamal et Vicky López
Trophée Yachine (meilleurs gardiens) : Gianluigi Donnarumma et Hannah Hampton
Trophée Gerd Müller (meilleurs buteurs) : Viktor Gyökeres et Ewa Pajor
Entraîneurs de l’année (Johan Cruyff Trophy) : Luis Enrique et Sarina Wiegman
Clubs de l’année : PSG et Arsenal
Avec ces récompenses, le PSG sort clairement gagnant de cette édition. Le club français place deux joueurs sur le podium et domine plusieurs classements annexes, illustrant son ascension dans le football européen et mondial.
Une édition marquée par la jeunesse et le renouveau
Cette édition du Ballon d’Or illustre un tournant générationnel. Derrière Dembélé, Lamine Yamal, seulement 18 ans, confirme son immense potentiel et s’affirme comme un futur Ballon d’Or. Cette relève jeune, combinée à l’excellence confirmée de stars établies, traduit un football mondial en pleine mutation.
Le football féminin, quant à lui, continue sa montée en puissance. Les performances de Bonmatí et d’autres joueuses montrent que l’écart de reconnaissance entre hommes et femmes se réduit progressivement, et que la visibilité médiatique suit enfin les performances sur le terrain.
Le Ballon d’Or 2025 restera dans les mémoires comme une édition charnière : le triomphe de Dembélé, le retour en grâce d’un talent longtemps fragilisé, la montée des jeunes prodiges comme Yamal, et la confirmation d’une figure majeure du football féminin en Bonmatí. Une année qui illustre que le football de demain se construit aujourd’hui, entre régularité, jeunesse et performances collectives.










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